Test d’odorat
L’olfaction est le sens qui permet de percevoir les odeurs. Elle est soit directe par une inspiration nasale, soit par la voie rétro-olfaction lors d’une inspiration buccale, entraînant une remontée des molécules odorantes en arrière du voile vers la fente olfactive. Il faut savoir que notre cerveau détecte les odeurs grâce à des récepteurs situés dans le nez et dans la gorge.
La perte de l’odorat est habituellement provoquée par des dommages au niveau de ces récepteurs. Les cause sont variables: polypose nasale, chirurgie nasale, trauma crânien, diabète, tabagisme, sinusite, médicamenteuse et tumeur cérébrale.
La perte ou la diminution de l’odorat peut aussi être le symptôme d’une maladie neuro-dégénérative. En effet, ces pathologies (maladie d’Alzheimer, de Huntington, de Parkinson…) entraînent des dommages au niveau des nerfs qui jouent un rôle dans le fonctionnement de l’odorat et du goût.
Pour tester l’odorat il existe des tests objectifs (très longs, surtout en recherche) et des tests psychophysiques subjectifs (rapides, faciles mais demandent une bonne collaboration des patients).
Le test psychophysique comprend 4 étapes allant du dépistage à la discrimination de l’odeur :
- Screening: Dépistage à l’aide d’un petit nombre d’odeurs en forte concentration.
- Seuil: Odeurs présentées autour du seuil de perception. Test reflétant plutôt la fonction olfactive périphérique. L’avantage de ce test c’est qu’il peut mettre en évidence des troubles légers.
- Identification: Présentation d’un grand nombre d’odeurs en forte concentration qui doivent être reconnues parmi un choix multiple.
- Discrimination: Présentation d’odeurs en forte concentration. Le sujet doit reconnaître une odeur qui se distingue des autres odeurs présentes.